but I found a sous-lieutenant d'Haubersart in the 16e Dragons in 1804, French nobility of Flanders
D'HAUBERSART (JEAN-EDOUARD-HENRI )
major de cavalerie, né à Douai le 11 mars 1772.
Son père, le destinant à la carrière militaire, dirigeait ses études pour le faire entrer à l'école polytechnique; mais impatient des retards que lui causait cette voie d'admission dans l'armée, l'ardent jeune homme fut à 17 ans se ranger sous les étendarts du 7e Régiment de Chasseurs à cheval, en Allemagne. Après trois campagnes faites avec bravoure, d'Haubersart fut nommé sous-lieutenant au 16e Régiment de Dragons. Blessé à Austerlitz, il fut peu de temps après fait lieutenant. Le général Constant Corbineau, aide-de-camp de l'Empereur, se l'attacha alors en qualité d'aide-de-camp.
Chargé de dépêches importantes de l'Empereur pour un général français, séparé du quartier-général par un corps d'armée ennemi, d'Haubersart fut rencontré et arrêté par des troupes prussiennes. Après quatre mois de captivité, on le comprit dans un cartel d'é
change; mais il ne retrouva plus son digne général qui, quelques jours auparavant, avait été tué par un boulet sur le champ de bataille d'Eylau.
Capitaine au 20e Régiment de Dragons, en 1806, il passa à l'armée d'Espagne, où il se conduisit avec une grande valeur. En 1808, il fut élevé au grade de chef d'escadron pour avoir, par son sang-froid et son audace, sauvé son régiment d'un complet désastre. Il dut à un autre fait d'armes le grade de major du 17e Régiment de Dragons. Dans la journée du 16 février 1809, il commanda devant la Corogne l'une des brillantes charges dirigées par le général Merle. Le colonel de ce régiment était alors malade en France, le major d'Haubersart en prit le commandement. Pendant trois ans il fut à sa tête, et il se conduisit avec tant de distinction qu'en 1812 le maréchal duc de Dalmatie, général en chef des armées d'Andalousie et d'Estradamure, lui confia le commandement d'un corps de cavalerie et d'infanterie avec mission de repousser des confins de l'Andalousie les bandes de guérillas qui les infestaient. Il s'acquitta de cette mission pénible et difficile avec bonheur et de manière à mériter les éloges du maréchal; mais il ne le fit qu'au détriment de sa santé. Les marches continuelles, les combats quotidiens, les privations, l'obligation de bivouaquer continuellement, la chaleur intense du climat lui occasionèrent une maladie aigüe à laquelle il succomba à Ben-Alcazar prés Cordoue en 1812 à l'âge de 30 ans
Tous ceux qui ont connu le major d'Haubersart, soit à l'armée, soit dans le monde, ont conservé le souvenir de sa bravoure, de sa franchise, de l'aménité de son caractère, de la gaîté originale et gracieuse de son esprit.
Il pouvait se promettre un brillant avenir dans la carrière qu'il avait embrassée; mais comme tant d'autres, il fut abattu au milieu de sa course.
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but I found a sous-lieutenant d'Haubersart in the 16e Dragons in 1804, French nobility of Flanders
D'HAUBERSART (JEAN-EDOUARD-HENRI )
major de cavalerie, né à Douai le 11 mars 1772.
Son père, le destinant à la carrière militaire, dirigeait ses études pour le faire entrer à l'école polytechnique; mais impatient des retards que lui causait cette voie d'admission dans l'armée, l'ardent jeune homme fut à 17 ans se ranger sous les étendarts du 7e Régiment de Chasseurs à cheval, en Allemagne. Après trois campagnes faites avec bravoure, d'Haubersart fut nommé sous-lieutenant au 16e Régiment de Dragons. Blessé à Austerlitz, il fut peu de temps après fait lieutenant. Le général Constant Corbineau, aide-de-camp de l'Empereur, se l'attacha alors en qualité d'aide-de-camp.
Chargé de dépêches importantes de l'Empereur pour un général français, séparé du quartier-général par un corps d'armée ennemi, d'Haubersart fut rencontré et arrêté par des troupes prussiennes. Après quatre mois de captivité, on le comprit dans un cartel d'é
change; mais il ne retrouva plus son digne général qui, quelques jours auparavant, avait été tué par un boulet sur le champ de bataille d'Eylau.
Capitaine au 20e Régiment de Dragons, en 1806, il passa à l'armée d'Espagne, où il se conduisit avec une grande valeur. En 1808, il fut élevé au grade de chef d'escadron pour avoir, par son sang-froid et son audace, sauvé son régiment d'un complet désastre. Il dut à un autre fait d'armes le grade de major du 17e Régiment de Dragons. Dans la journée du 16 février 1809, il commanda devant la Corogne l'une des brillantes charges dirigées par le général Merle. Le colonel de ce régiment était alors malade en France, le major d'Haubersart en prit le commandement. Pendant trois ans il fut à sa tête, et il se conduisit avec tant de distinction qu'en 1812 le maréchal duc de Dalmatie, général en chef des armées d'Andalousie et d'Estradamure, lui confia le commandement d'un corps de cavalerie et d'infanterie avec mission de repousser des confins de l'Andalousie les bandes de guérillas qui les infestaient. Il s'acquitta de cette mission pénible et difficile avec bonheur et de manière à mériter les éloges du maréchal; mais il ne le fit qu'au détriment de sa santé. Les marches continuelles, les combats quotidiens, les privations, l'obligation de bivouaquer continuellement, la chaleur intense du climat lui occasionèrent une maladie aigüe à laquelle il succomba à Ben-Alcazar prés Cordoue en 1812 à l'âge de 30 ans
Tous ceux qui ont connu le major d'Haubersart, soit à l'armée, soit dans le monde, ont conservé le souvenir de sa bravoure, de sa franchise, de l'aménité de son caractère, de la gaîté originale et gracieuse de son esprit.
Il pouvait se promettre un brillant avenir dans la carrière qu'il avait embrassée; mais comme tant d'autres, il fut abattu au milieu de sa course.
https://www.google.fr/books/edition/Galerie_Douaisienne/I9NkAAAAcAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=haubersart+dragons&pg=PA126&printsec=frontcover